Lorsqu'Indochine a annoncé courant 2017 sa nouvelle tournée et que j'ai constaté qu'elle passerait par Limoges, j'ai décidé de tout mettre en œuvre pour décrocher un entretien avec son chanteur, Nicola Sirkis. Je ne dirais pas que je suis fan parce que le terme revêt une dimension excessive, que j'ai d'autres centres d'intérêt et que je ne suis pas du genre à faire la queue une journée avant un concert, ni à enchaîner deux concerts en deux jours. Je suis néanmoins sensible à la musique et aux textes d'Indochine depuis que j'ai reçu en cadeau de Noël le quarante-cinq tours Trois nuits par semaine/Troisième sexe. Après avoir éprouvé des difficultés à obtenir un contact, j'ai finalement été mis en relation avec Véronique, qui s'occupe des relations presse. Le courant est tout de suite passé. Après quelques échanges de courriels, j'ai reçu un appel d'elle que je ne suis pas prêt d'oublier. Je me trouvais devant l'école de ma fille où j'allais la récupérer pour la pause méridienne. Véronique m'a alors informé que Nicola Sirkis avait décidé d'accéder à ma demande mais qu'il souhaitait avant cela m'inviter à Bercy pour que je puisse me faire une idée du concert. Moi qui imaginais décrocher au mieux, comme pour la plupart des artistes, quinze à vingt minutes par téléphone, me suis dès lors retrouvé sur un petit nuage. Je n'étais néanmoins pas au bout de mes surprises.
Outre l'invitation au concert, la maison de disque d'Indochine a également pris à sa charge mon transport vers Paris ainsi qu'une nuit d'hôtel. De plus, pas n'importe quel hôtel, mais tout simplement celui avec vue sur Bercy.
Le meilleur était cependant à venir. A mon arrivée à l'entrée invités de Bercy, l'hôtesse me donne non seulement un billet mais également un pass pour l'"alter show".
Au terme de deux heures et demi d'un formidable spectacle, alors que pour la plupart du public la soirée s'achève, je fais partie des quelques privilégiés pour lesquels elle se poursuit en coulisses. Véronique m'entraîne alors en compagnie d'une poignée de confrères et consœurs de presse quotidienne régionale dans une petite salle où quelques minutes plus tard je vois débarquer à côté de moi Nicola Sirkis et les quatre autres membres d'Indochine. S'ensuivent quelques minutes de discussion à bâtons rompus avant que nous soyons conviés à suivre le groupe dans une autre salle pour une réception avec familles, amis et autres invités. Je suis alors frappé par la simplicité à la fois des artistes et des échanges. Ceux-ci se terminent quelques dizaines de minutes plus tard. Je viens de réaliser un rêve que je n'avais même pas osé nourrir.
Quelques jours plus tard, Nicola Sirkis m'accorde un entretien téléphonique d'une vingtaine de minutes dont le contenu est à lire 👉🏻https://www.lepopulaire.fr/limoges/loisirs/scene-musique/2018/03/24/les-confidences-de-nicola-sirkis-d-indochine-avant-son-concert-au-zenith-de-limoges_12779089.html